jane fitzergald. GRYFFONDOR

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21 février 2060.

- Moi je veux que ce soit un garçon. Oui comme ça Mary sera encore la seule fille de la famille, ah ah ah !!
La fillette de six ans fit la grimace à son grand frère William.
- Oh non pas encore un garçon ! S’il te plait, papa dis-moi que ce sera une fille !
- Je ne peux hélas rien te dire ma petite chérie. Tu sais bien que ta mère et moi avons toujours voulu avoir la surprise.
Stephen eut un sourire désolé à sa seule fille, jetant un coup d’œil à la poussette magique où dormaient les jumeaux Aaron et Luke, âgés de deux ans et le petit Olivier, de trois ans. Tandis que Mary et William se disputaient à propos du sexe du futur enfant, que Peter, le fils aîné de neuf ans, se battait contre dragons et centaures sur sa toute nouvelle console, le père de famille leva un regard inquiet vers la porte qui séparait la salle d’attente du couloir. Il venait de quitter sa femme alors qu’elle était sur le point d’accoucher pour annoncer la nouvelle à ses enfants. Il tapa donc doucement sur l’épaule de Peter et lui dit :
- Je vais voir ta maman, je te confie de nouveau tes plus jeunes frères, je reviendrai toute à l’heure.
Le garçon sourit et acquiesça calmement alors que son père, déjà, était repartit. Il soupira, jeta un coup d’œil aux trois garçons dans la poussette, et reprit sa partie.
Les minutes passèrent, défilèrent. De temps en temps, Peter levait son regard de sa console magique et observait tour à tour chacun de ses frères et sœur. Will et Mary s’étaient calmés et parlaient maintenant calmement du dernier match de Quidditch qu’ils avaient vus. Oliver s’était réveillé et était désormais assis sur les genoux de Mary. Quant aux jumeaux ils étaient toujours dans les bras de Morphée, à croire que le calme de la salle d’attente de sainte Mangouste les apaisait.
Soudain, la porte s’ouvrit à la volée. Stephen entra dans la pièce, le visage radieux. Ses yeux d’un bleu profond étaient animés d’une étincelle que Peter reconnut. Il l’avait vu en tout et pour tout cinq fois s’animer dans ce regard, même s’il ne se souvenait plus des deux premières fois. Cela annonçait la naissance d’un nouveau Fitzergald.
William et Mary se levèrent d’un seul bond, Oliver dans les bras de cette dernière. Will ouvrit la bouche, mais sa sœur fut bien plus rapide :
- Alors, papa. Alors ?
Le regard du père se dirigea vers sa fille, tandis qu’un sourire se formait sur ses lèvres.
- C’est une fille.
Il avait prononcé ses mots lentement, calmement, le regard rêveur. Mary se mit alors à sauter dans tous les sens, Oliver secoué par chacun de ses sauts.
- Ca y est, enfin !! Je ne suis plus la seule fille de la famille Fitzergald !!
Peter, quant à lui, observait toujours son père :
- Comment s’appelle-t-elle ?
- Jane

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21 février 2065

La petite Jane boucha ses oreilles avec ses deux mains, fronçant ses sourcils bruns. Aujourd’hui était son anniversaire. Oui c’est sûr, c’est génial, mais étaient-ils tous obligés de chanter cette chanson si fort… et si faux ? C’était l’un des inconvénients de faire partie d’une grande famille, aussi. Et d’être la petite dernière. Oui parce que depuis 2060, pas d’autre bébé à l’horizon. Stephen et Betty s’étaient peut-être dit que sept était un chiffre parfait, magique. Ou peut-être qu’ils s’étaient mis à la contraception moldue. Au choix.

Jane éclata de rire face à sa propre blague. Comme quoi, le sens de l’humour pouvait être précoce chez certains ! Aaron et Luke firent la moue, avant de retourner dans leurs chambres non sans traîner des pieds. Jane mit fin à son rire et sortit elle aussi de sa chambre. Elle descendit les escaliers, se tenant à la rambarde, et sauta des marches pour arriver sur le sol, sourire affiché aux lèvres. Elle se dirigea vers la salle à mange à petits pas sautillants et découvrit ses cinq frères, sa sœur et ses parents tous assis autour de la table sur lequel avait été déposé un gâteau gros comme ça. En le voyant, le sourire de la petite fille s’élargit en songeant à tout le chocolat qu’elle pourrait engloutir.

Jane leva les yeux au ciel. Et voilà que ça recommençait ! Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour une grosse part de gâteau au chocolat, quand même ! Elle tapa du pied sur le sol, attendant que sa famille cesse de chanter. Le regard fixé sur le gâteau, elle ne pensait plus qu’à ça et le désirait plus que tout. C’est alors que ça se produisit. Alors que toute la petite famille Flitzergald chantait, encore et toujours plus fort, la chanson, le gâteau se mit à glisser sur la table pour finalement arriver à son extrémité, celle toute proche de Jane. Immédiatement Betty jeta un regard lourd de soupçons sur Will, âgé de treize ans :

Jane n’avait pas vraiment suivi cette petite scène et, le regard toujours posé sur le gâteau, elle prit la petite fille qui était posée en guise de décoration sur sa surface lisse dans ses doigts et sourit. Elle ressemblait tellement à sa propre image que c’en était troublant. Stephen n’avait pas levé son regard de sa fille et cadette et déclara :

La fillette sentit tous les regards se poser sur elle, et se sentit plus fière que jamais.

Invité

1er septembre 2071

Marchant fièrement dans King’s Cross, Jane jetait un regard aux moldus. Elle qui était de sang mêlé mais qui avait toujours baignée dans la magie, elle n’avait jamais vu autant de moldus d’un seul coup ! Et ça se bouscule, ça se presse. Elle haussa les épaules. Elle était complètement détendue et à la vue de tous ces gens qui se hâtaient elle ne pu que penser que c’étaient de parfaits idiots. Traînant son chariot derrière elle avec entrain, elle était précédée par ses parents, mais suivie de chacun de ses frères et également sa sœur. Tous étaient là avec elle, pour l’encourager pour son entrée à l’école de magie de Poudlard. Peter était âgé de vingt ans et était entré au Ministère de la magie dès sa sortie de l’école mais avait quand même fait l’effort de venir. Will avait dix-neuf ans et était interne à Sainte Mangouste, où travaillait Stephen en tant que médicomage. Quant à Mary elle entamait sa dernière année à Poudlard, Oliver sa quatrième et Luke et Aaron leur troisième année. Tous étaient donc là et c’était sûrement l’une des choses qui faisait que Jane n’était pas stressée.
Ils finirent par arriver par arriver devant le mur à traverser pour arriver à la voie 9 ¾. Prenant son courage à deux mains, elle traversa le mur en même temps que Mary. Elle couru, couru et traversa le mur en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Son sempiternel sourire aux lèvres, elle attendit patiemment que ses frères et parents traversent à leur tour le mur. Puis ce fut l’heure des adieux. Enfin un au revoir serait un terme plus approprié. Elle se leva donc sur la pointe des pieds pour embrasser Will, Peter, puis sa mère. Elle arriva alors devant son père. Elle avait toujours été beaucoup plus proche de lui que des autres membres de la famille. Celui-ci l’observait, tout ému. Dans un élan de tendresse, il la souleva du sol, la serrant si fort dans ses bras qu’elle en vint à se demandait si ses côtes allaient résister à pareille étreinte.

Il la posa à terre, et elle vit briller une toute petite larme au coin de son œil gauche. Une vague d’émotions la submergea. Le plus difficile dans le fait de quitter sa chère maison était qu’elle ne verrait plus aussi souvent son père. Elle soupira, et lui déposa un baiser sur sa joue.

La jeune fille sourit. Puis, elle monta dans le train, entraînant sa grosse valise et son sac derrière elle. Elle suivit les jumeaux dans un compartiment et remarqua que Mary n’était pas avec eux. Elle devait être avec son cher petit ami. Elle était entourée de garçons : ses trois frères, ainsi que deux amis à eux. Alors que les cinq parlaient de Poudlard, elle sortit un livre de son sac et se mit à lire. Oliver sourit en voyant sa jeune sœur :

Elle appuya sur le dernier mot et vit son frère lui faire la grimace.

Nouveau sourire, nouvelle grimace. Ne prêtant plus attention à son frère aîné, elle replongea dans son livre. En effet, Peter avait été chez les Aigles, contrairement au reste de la troupe. Tous faisaient partie des Gryffondor, même Stephen et Betty y avaient été. Sincèrement, Jane n’avait pas vraiment de préférence. Elle aimait Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Bon okay si elle avait à choisir elle ne choisirait pas Serpentard mais bon, qui vivrait verrait. Il était certain que tout le monde lui disait souvent qu’elle était un petit génie, d’une intelligence sage et rare comme celle possédait Peter. En même temps, elle avait une image assez arrêtée des Serdaigle. Elle les voyait tous assis, sagement, le nez dans un livre, ne souriant jamais. Or tout le monde savait que Jane ne savait pas tenir une minute en place. C’était la joie de vivre incarnée, toujours à sortir une plaisanterie, à sourire. Les seuls moments où elle ne bougeait pas dans tous les sens était quand elle lisait, car ça la calmait mais sinon, le reste du temps, elle s’agitait à en faire perdre la tête de son entourage. D’ailleurs, même en classe elle n’était pas disciplinée. Elle était jugée comme dissipée et très bavarde par ses professeurs. Dans chacun de ses bulletins, il avait toujours été dit de Jane Fitzergald qu’elle avait de grandes capacités mais préférait plaisanter plutôt que de travailler. C’était tout elle.
Détournant son regard des écrits du livre, elle jeta un regard au paysage qui défilait derrière la vitre. Soupir.

Invité

28 août 2008 x)

Gwen.

Selena Gomez en avatar

<3

J'ai découvert TWC grâce à Si' (Cain).

La présence dépend vraiment, je ne peux pas dire.

Validé

Hum, alors après avoir longuement hésité, je dirais...

GRYFFONDOR

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