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 Edward O'Reilly [SERPENTARD]

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Edward O'Reilly
6ème année à Serpentard

Edward O'Reilly


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Date d'inscription : 27/08/2008

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MessageSujet: Edward O'Reilly [SERPENTARD]   Edward O'Reilly [SERPENTARD] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 13:03

    Mathilda Bagspot n’avait jamais vu un cas semblable à Edward O’Reilly. En cinq séances, il ne lui avait communiqué aucune information autre que son nom et sa couleur préférée, choses qui se trouvaient par ailleurs dans son dossier. Chercher à lui extirper des informations était une véritable partie d’échecs. A caque tentative de la psychiatre, le jeune homme lui répondait d’un sourire moqueur mais tranquille, et dans son regard apparaissait une lueur de défi. Et quand bien même il daignait répondre aux questions, c’était avec un détachement digne d’un politicien. Chacune de ses paroles était mesurée, réfléchie, malgré le fait qu’il réponde sans hésitation. Intelligent? Sûrement. Très intelligent. Voir même trop. Elle allait avoir du fil à retordre avec lui. Toutefois, Mathilda ne se laissait pas démonter: en vingt ans de carrière, l’Ecossaise n’avait jamais failli à sa tâche, elle ne comptait pas commencer avec l’éphèbe qui rentrait à l’instant dans la pièce, son sourire aux lèvres. Comme à chaque fois, la femme prit le temps de le détailler, cherchant l’indice qui lui permettrait de découvrir son histoire. Mais rien dans son apparence n’admettait à première vue que le jeune O’Reilly soit un tant soit peu remarquable. Edward portait son habituel jean gris délavé, un T-shirt moulant immaculé et une veste de cuir noir. A ses pieds, les éternelles Converses noires dont la semelle usée témoignaient de leur utilisation plus que fréquente. Ses cheveux brillants comme des ailes de corbeaux chatouillaient sa nuque et couvraient ses yeux, de façon à ce qu’il dut les repousser sans arrêt. Ces mêmes yeux, fondant comme un chocolat, brillaient d’une lueur singulière. Seul détail étrange, une chaine d’or pendait autour de son cou, décorée d’un loquet gravé. C’est tout en tripotant ce médaillon que l’éphèbe sauta dans un fauteuil avec une souplesse digne d’un félin. Mathilda fut soudainement frappée par la beauté fauve du jeune homme, l’étrange bestialité qui se reflétait dans chacun de ses mouvements, telle une bête prête à bondir. Mais au lieu de lui donner une apparence agressive, cet aspect sauvage lui conférait une sensualité troublante, si bien que l’on en venait à se demander si le jeune homme ne serait pas le fils d’une Vélane. Cette impression n’était que renforcée par la stature du garçon : car si Edward était de taille moyenne – un mètre soixante-quinze environ – il était de corpulence fine et élancée. Ce n’est pas dire qu’il était maigre et faible, non; malgré une apparence à première vue frêle, il suffisait de voir son ventre plat et dur ainsi que ses membres bien dessinés pour se rendre compte que ce n’était pas le cas.
    Apercevant le regard de son interlocutrice, Edward la salua de sa voix douce :


    «Bonjour.»
    «Bonjour Edward. Tu veux quelque chose à boire?»
    «Je veux bien un thé, merci.»

    Mathilda se dirigea vers l’un des meubles de son bureau et en sortit un service à thé. Elle versa deux tasses de liquide brûlant et s’apprêtait à les ramener lorsqu’une idée lui vint. Discrètement, elle tira sur un coin de la surface, révélant un compartiment secret dans lequel se trouvaient plusieurs fioles étiquetées. Elle en prit une nommée ‘Veritaserum’ et en versa quelques gouttes dans l’une des tasses avant de la tendre à l’éphèbe. Ce dernier la remercia d’un signe de tête et but quelques gorgées du liquide. Tout en sirotant sa boisson, la psychiatre regardait son patient, attendant les premiers signes de la potion. Lorsqu’il reposa sa tasse, elle se décida à le questionner.

    « Alors Ed’...»
    « C’est Edward. Personne ne m’appelle Ed’. Encore moins Eddy.»
    «Edward donc. Tu veux bien me raconter pourquoi on t’a envoyé chez moi?»
    «Une bagarre. Un imbécile a fait un commentaire que je n’ai pas apprécié, et il a fini à Ste Mangouste.»
    «Et tu te bats souvent?»
    «Non, mais ce jour-là j’ai craqué. C’est justement pour ça que Maddie a tenu à m’envoyer ici.»
    «Maddie? C’est comme ça que tu appelles ta mère?»

    L’adolescent eut un rire silencieux.

    «Non, Maddie n’est pas ma mère. Ma mère était une pute. Je ne suis pas en train de l’insulter : c’était une prostituée. Mon père la voyait régulièrement, mais il a coupé les ponts lorsqu’il a appris qu’elle était enceinte. Je ne connais rien d’elle : seulement son parfum et son visage.»
    «Pas même un nom?»
    «Non. Tous ses clients l’appelaient par un prénom différent. Mon père dit qu’elle s’appelait Ophélie et qu’elle venait de France. Ce que faisait une Française dans ce quartier de Londres, ne me le demandez pas...»
    «Mais si vous habitiez à Londres, comment se fait-il que tu sois ici?»
    «C’est compliqué. Je vais vous expliquer depuis le début :
    Ma mère m’a donné naissance le 24 décembre, il y a seize ans bientôt. Oui, je suis né le jour de Noël. Mais passons. Comme elle n’avait pas les moyens de m’envoyer à l’école, c’est elle qui m’a appris à lire, écrire et compter. Le reste, c’était à moi de me débrouiller. Pendant qu’elle travaillait, moi je jouais dans la rue avec les autres enfants, ou alors j’allais à la bibliothèque du coin. J’ai toujours adoré lire. Je dévore n’importe quoi, tant que c’est de la lecture. Un mangeur de mots, comme dit Maddie.
    Je ne me souviens pas très bien de mon enfance. Je ne saurais vous dire si elle a été heureuse ou malheureuse. Je peux juste vous dire que ma mère a fait de son mieux pour moi. Mais elle était triste, Maman. Toujours triste : ça se voyait dans ses yeux. Et un jour – je devais avoir huit ans – je suis rentrée dans la cuisine le matin pour la voir affaissée sur la table, une boite de somnifères vide sous la main. Dix minutes après, mon père est arrivé. Il a dit que Maman l’avait appelé avant d’avaler les médicaments. Elle m’avait appris à ne jamais suivre les inconnus, même lorsqu’ils prétendaient la connaître, mais il a tiré sa baguette de sa poche...
    »
    «Tu savais ce que c’était?»
    «Oui. Maman m’avait dit que si jamais un homme avec une baguette venait me voir en me disant qu’il était mon père, je devais le suivre. Elle avait prévu ça depuis longtemps, je pense. En tout cas, il n’avait plus trop le choix : c’était m’emmener ou me laisser à l’orphelinat. Et j’avais déjà montré que j’avais des pouvoirs, à l’époque. Toujours est-il que j’ai été emmené à Heather Valley, là où il habitait avec sa femme, Maddie. Elle m’a accepté sans rien dire : il paraît qu’elle ne peut pas avoir d’enfants. Et depuis, je suis là...»
    «Bien. Et puisque tu es sorcier, je suppose que tu es allé à l’école?»
    «J’allais à Durmstrang, mais je n’y retournerais plus.»
    «Pourquoi?»
    «Trop de souvenirs...»
    «De bons ou de mauvais?»
    «De bons qui deviennent douloureux.»
    «Raconte-moi.»
    «Si vous voulez.
    Dès ma première année là-bas, j’ai fait partie d’un trio inséparable : Natasha, Charlie et moi, les élèves les plus populaires de l’école. Nous étions beaux, nous étions intelligents, nous étions fiers... Le monde était à nos pieds. Nous avions ce qui s’appelle du charisme, et nous savions nous en servir. Ce n’est pas dire que nous étions trois brutes arrogantes et malveillantes, non ; nous n’étions pas comme ces anciens Sang-Purs, totalement imbus de nous-mêmes. La célébrité nous plaisait, voilà tout. Mais ce que l’on préférait, c’était jouer.
    »
    «Jouer?»
    «Oui, braver l’interdit. Jouer des tours. Nous avions nos surnoms: Natasha s’appelait la Renarde, Charlie était l’Ours et moi, moi on me nommait le Chat.»
    «Le Chat? Pourquoi avoir choisi celui-là?»
    «Vous pensez qu’il ne me va pas?»
    «Au contraire. Mais il y a plus que l’apparence physique, n’est-ce pas?»
    «Tout juste. Si Natasha était la plus rusée et Charlie le plus fort, j’étais le plus joueur. Le jeu du chat et de la souris, j’adorais. Je pouvais passer des semaines à tendre mes filets, à attendre le bon moment... Ce que j’aimais par dessus tout, c’était le goût sucré de la victoire dans ma bouche lorsque je laissais ma proie rougissante sous un arbre...»
    «Tu séduisais beaucoup de filles comme ça?»
    Edward dévisagea sa psychiatre un instant, puis éclata de rire devant la femme médusée. Lorsque ses accès se furent calmés, il posa sa tête sur ses mains, les yeux encore plissés par le rire.

    «Des filles, Mathilda ? Non. Les filles ne m’intéressent pas. Ce n’est pas pour vous vexer, mais je n’ai jamais compris l’intérêt que l’on pouvait porter à un tour de poitrine. Mes ‘victimes’ étaient des garçons, ne l’aviez-vous pas compris?»
    «Et tes parents connaissent tes penchants?»
    «Bien sûr. Maddie l’a très bien pris ; mon père, un peu moins...»
    «Tu n’as jamais regretté tes actions? Je veux dire, papillonner d’un garçon à l’autre, sans se soucier de leurs sentiments...»
    «Vous savez, je n’allais jamais très loin avec eux. C’était le jeu qui m’intéressait : voir dans leurs yeux un mélange de désir et d’inquiétude, voir le temps qu’il leur faudrait pour craquer... Je ne leur volais qu’un baiser ou deux, rarement plus. Charlie n’aurait pas aimé...»
    «Charlie?»
    «Oui. Mon Charlie. Il était à moi comme j’étais à lui, corps et âme. J’ai pris près d’un an à comprendre qu’il me voulait. Il faut savoir, Mathilda, que si j’aime séduire, je ne touche pas à mes amis. L’amitié ne mérite pas d’être gâchée pour une nuit sans lendemain. Alors j’ai été assez surpris.»
    «Mais tu l’aimais?»
    «Oui. Je l’aimais plus que tout.»

    Lorsqu’il prononça ses paroles, sa voix qui avait jusqu’alors été amusée ou indifférente, s’empreint soudainement d’une douleur déchirante, et Mathilda put voir, le temps d’un bref instant, le masque composé d’Edward voler en éclats. Mais il se reprit très vite et continua.

    «Cependant, je n’ai pas pu arrêter de jouer. C’était sans mauvaises intentions que je le ‘trompais’. Au début, il ne me reprochait rien. Il se contentait de me regarder. Puis, il a commencé à protester. Je ne comprenais pas pourquoi il était jaloux. Je pensais qu’il savait que je ne voulais que lui. Mais apparemment, cette certitude ne lui suffisait pas. Il a commencé à m’éviter, pour passer plus de temps avec Natasha...Jusqu’à ce qu’un jour, à la fin de notre cinquième année, il m’avoua être tombé amoureux d’elle.»
    «Comment as-tu réagi?»
    «En apparence? Bien. Je n’ai pas fait de scènes, je n’ai pas hurlé. Je leur ai souhaité d’être heureux, et je suis monté dans le navire qui nous ramènerait jusqu’au port. Je me suis assis avec les premières années ; eux sont restés avec les gens de notre âge.»[/b]Une pause.[b] « Quand je suis rentré chez moi j’ai brulé toutes mes photos d’eux et enterré tout leurs présents.»
    «Tu leur en veux encore?»

    L’adolescent eut un rire.

    «[color=cornflowerblue]Ce n’est pas à eux que j’en veux. C’est à moi. J’ai gâché non seulement l’amitié de deux personnes formidables, mais aussi un amour. Tout ça pour le prix d’un jeu sans importance, auquel je n’ai rien gagné.
    »

    Il y eut un long silence dans la pièce. Mathilda regardait Edward, une expression indéchiffrable sur son visage ridé. L’homosexuel, lui, était plongé dans la contemplation d’un tableau affiché au mur, celui du fondateur de Ste Mangouste. Son visage avait pris une expression rêveuse, distante. Il ne semblait plus prêter attention à son entourage, ayant apparemment oublié où il se trouvait. Soudain, la voix de la psychiatre le rappela à lui.

    «Donc tu ne retourneras pas à Durmstrang?»
    «Non. J’ai été admis à Poudlard.»
    «Et comment y vois-tu ta scolarité?»
    «Je veux prendre un nouveau départ. Plus de jeux sans but. Je vais me concentrer sur mes BUSES, puis mes ASPICS.»
    «Tu as de grandes ambitions alors?»
    «On peut dire ça comme ça. »
    « Je suppose que tu refuseras de me les confier ? »
    «Oui. Votre sérum a fini ses effets.»

    Devant le regard stupéfait de la psychiatre, Edward se mit à rire de son rire de velours. Puis il se leva, souriant comme un chat qui venait d’attraper sa proie et quitta la pièce avec un ‘Au revoir !’ amusé.


Dernière édition par Edward O'Reilly le Mer 27 Aoû - 13:14, édité 1 fois
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Edward O'Reilly
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MessageSujet: Re: Edward O'Reilly [SERPENTARD]   Edward O'Reilly [SERPENTARD] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 13:05

    { IIe Partie

    * Prénom : Rachel
    * Âge : 15 ans
    * Avatar : Kevin Flamme
    * Poste Vacant ou non : Non
    * Comment avez-vous découvert TWC ? Questin stupide ^^
    * Qu’en pensez-vous ? Je l'aime, évidemment <3
    * Présence sur le forum (?/7): 3/7
    * Code du Règlement:
    Spoiler:
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Cain N. Rosario
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Cain N. Rosario


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MessageSujet: Re: Edward O'Reilly [SERPENTARD]   Edward O'Reilly [SERPENTARD] Icon_minitimeMer 27 Aoû - 13:10

    Validé évidemment.
    Serpentard.

    <3
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MessageSujet: Re: Edward O'Reilly [SERPENTARD]   Edward O'Reilly [SERPENTARD] Icon_minitime

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