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 Heather Clarissa Lewis {_____ Hear the Wolf Cry

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Heather C.Lewis
Dame des Carreaux
Heather C.Lewis


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MessageSujet: Heather Clarissa Lewis {_____ Hear the Wolf Cry   Heather Clarissa Lewis {_____ Hear the Wolf Cry Icon_minitimeDim 24 Aoû - 18:31



    Napoléon Bonaparte a commencé son autobiographie avec cette phrase : « Je ne suis pas un homme, je suis un personnage historique. » De la même façon, je commencerais la mienne avec celle-ci :


    Je ne suis pas une femme, je suis l’instrument du Destin.


    Dramatique, me direz-vous. J’en suis consciente, ne vous trompez pas. Mais cette phrase résume à elle seule mes vingt-trois années d’existence. Jeune, pour tant de cynisme ? Peut-être, peut-être pas. On n’est jamais trop jeune pour apprendre la vie. C’est la première chose qu’il faut savoir pour être heureux : ne rien attendre du monde. Pour recevoir, il faut donner. C’est le principe de l’échange équivalent, et la base de ma philosophie. Oh, je vous voir venir : vous vous dites sans doute que je suis une jeune femme brisée par la vie, aigrie par trop de déceptions, désillusionnée et dépressive suite à mes malheurs. Une épave, un bateau chaviré, un oiseau aux ailes brisées ; voilà ce que je suis à vos yeux. Je peux vous dire ce que n’est pas le cas : je suis au contraire très optimiste, parce que je sais d’expérience que ceux qui broient du noir n’arrivent à rien. Je cherche toujours la beauté et les qualités des gens, même si je sais qu’il y a également des défauts. Et quoi de plus normal ? La perfection n’existe pas, du moins pas chez l’être humain. Encore une fois, c’est une question d’équilibre.
    De ce fait, j’aime complimenter les gens – ou les critiquer lorsque je n’approuve pas d’une chose. Oui, je suis extrêmement franche. Pour une politicienne, c’est assez rare. Mais j’ai toujours dit « Si l’on pense quelque chose, on le dit. Lorsque l’on ne pense rien, on se tait. » Et puis, tout le monde a le droit de savoir ce que les autres pensent de lui, et de dire ce qu’il pense d’eux. C’est une question de justice.
    Oui, je crois en la Justice. Peut-être que je n’ai pas la même définition que celle qui se fait habituellement. Ma Justice ne se rend pas uniquement devant un tribunal, non ; cette Justice-là est la Justice des hommes. Elle n’est pas parfaite. La seule Justice omnipotente est celle de l’Univers. La Mère de tout, qui décide de qu’il adviendra dans chacune de nos vies. Sa Justice est moins perceptible que celle des hommes, elle est plus fine, moins radicale. Mais elle fonctionne. Que ce soit dans la vie ou dans la mort, tous paieront un jour. Et pour cela, je la remercie. Je ne supporterais pas de voir un crime impuni.
    Par ailleurs, je pardonne difficilement les fautes. Non pas que je sois rancunière : j’ai tout autant de mal à me pardonner mes erreurs qu’à oublier celles des autres. Il me faut du temps pour passer l’éponge. Pourtant, je suis généreuse avec les gens : j’aime donner. Voir mon prochain sourire est quelque chose qui me rend heureuse. La tristesse ne va pas aux humains, et je voudrais l’éradiquer complètement. Un jour, j’y arriverais. Vous verrez. Un jour, le monde entier sera souriant. Comme des enfants devant une flaque d’eau illuminée par le soleil du matin. Mes amis vous diront que je suis altruiste ; peut-être bien. Je n’ai jamais voulu vivre pour moi. L’égoïsme est le premier trait de l’être humain, mais je l’ai perdu assez rapidement. J’aime aider les gens, et ne pas apporter d’assistance aux autres par souci de ma propre personne me semble ridicule et digne du plus grand mépris. Je n’ai aucun respect pour les gens qui vivent ainsi.
    C’est ce qui fait de moi une excellente dirigeante. D’où mon succès dans mon travail. Pourtant, j’ai du mal à comprendre que le monde entier n’est pas de mon avis. Je vis dans un univers où tous les moyens sont bons pour gagner. Je n’hésiterais pas à tuer, si besoin est. Heureusement, ce que j’ai voulu n’a jamais dû être obtenu ainsi. Et je suis assez intelligente pour ne pas avoir recours au meurtre lorsqu’il y a d’autres solutions. J’ai beau être une tête de mule implacable, je ne suis pas stupide. Malheureusement pour moi, je suis impatiente. Et cette impatience mène à des sautes d’humeurs très fréquentes. Lunatique ? Oui.

    Depuis le temps que je parle, tu dois sans doute te demander qui je suis. Pardonne-moi. Je m’appelle Heather Clarissa Lewis, et je viens d’une famille de sorciers aristocratique. Je dis bien aristocrate, et non Sang-Pur. La nuance est extrêmement importante. Ma famille a des origines anciennes et nobles, certainement, mais notre sang est aussi bien Moldu que sorcier. Nous n’avons que faire des préjugés de ces imbéciles qui se joignirent autrefois au Lord Voldemort. D’ailleurs, mes ancêtres ont fait partie de l’Ordre du Phénix, de sa création jusqu’à sa dissolution. Aucun d’entre eux n’a souillé son bras de la Marque des Ténèbres, et je ne ferais certainement pas exception à la règle. Mes parents ont pris grand soin de nous élever, mon frère David et moi, dans un environnement ouvert qui nous a permis de nous apercevoir nous-même de ce qui était bien et mal. Malheureusement, je pense qu’au fond de lui, David ne rêve que d’une seule chose : se venger de la souffrance que nous ont infligée les Moldus. Cette idée me rend extrêmement triste : j’ai toujours admiré mon grand frère. Nous avons plusieurs années de différence, assez pour qu’il n’y ait jamais eu entre nous cette camaraderie chamailleuse qui fait la majorité des relations entre frère et sœur. Il avait déjà quatorze ans lorsque je suis né. Il m’a rapidement adopté, se révélant extrêmement protecteur avec moi dès mon plus jeune âge.

    Une particularité de nos parents a été de ne pas chercher à nous donner des idées reçues, telles que le fameux rose pour les filles, bleu pour les garçons. Il en allait de même avec les jouets. Lorsque j’ai eu cinq ans, mon frère, alors âge de dix-neuf ans, m’a emmenée dans un magasin de jouet pour que je choisisse ce que je voulais pour mon anniversaire. N’ayant jamais été intéressée par ces poupées parlantes dont je ne voyais pas l’intérêt, je me suis rendue au rayon des jouets ‘pour garçons’, là où se trouvait une magnifique maquette de Lamborghini noire à construire soi-même, exactement comme je l’avais vu dans le catalogue. J’avais déjà hâte de la construire avec mon frère, imaginant les heures que nous allions passer dessus. Je cherchais donc à m’emparer de la boîte. Mais bien évidemment, ils l’avaient rangés tout en haut, et ma petite taille ne me permettait pas de l’atteindre, même avec un escabeau. Dieu merci, un groupe d’adolescents – j’aurais dit qu’ils avaient dans les seize ans – se tenait non loin de là, riant bruyamment dans l’espoir d’attirer le regard des adolescentes qui passaient. Je m’approchais d’eux et, dans mon innocence de petite fille, je leur demandais avec de grands yeux :


      HEATHER - « Tu veux bien m’apporter la boite avec la Lamborghini noire s’il te plaît ? »


    Le groupe me regarda avec de grands yeux, visiblement surpris. Puis, celui à qui je m’étais adressée, un asiatique à lunettes noires, me sourit et acquiesça, attrapant sans difficulté la boîte tant convoitée. Mais avant de me la donner, il ne put s’empêcher de me demander :

      LUI - « C’est pour ton frère ? »
      HEATHER - « Non, c’est pour moi. »
      LUI - « Pour toi ? »
      HEATHER - « C’est mon cadeau d’anniversaire. »


    L’adolescent me regarda un instant, puis éclata de rire, suivi de ses camarades. J’avais beau être petite, cette moquerie ne me fit pas plaisir et je m’apprêtais à me saisir du paquet pour partir, lorsqu’il la souleva hors de ma portée, toujours riant.

      LUI - « Eh la gamine, c’est pas pour toi ce genre de maquette ! Pourquoi tu vas pas t’acheter une poupée comme les autres enfants de ton âge ? »
      HEATHER - « Parce que je veux ma maquette. Mon frère m’a promis qu’il m’achèterait ce que je voulais. »
      LUI - « Et ton frère va t’acheter ça ? Non mais tu sais au moins combien ça coûte ? Il me faudrait trois ans d’argent de poche pour que je puisse m’acheter ça ! »
      DAVID - « Si j’ai envie de dépenser tant d’argent pour lui faire plaisir, c’est mon problème. En attendant, je pense que tu devrais retourner voir tes amis, au lieu de t’en prendre à ma sœur. »


    Du haut de sa stature imposante, David dévisageait l’adolescent avec un certain mépris. Ce dernier, plus surpris qu’effrayé, acquiesça cependant et me tendit la boîte, s’empressant de déguerpir. Je tenais le paquet serré contre moi, regardant son frère avec de grands yeux emplis d’admiration devant son air grave. Soudain, il me sourit et nos yeux s’illuminèrent, tandis que je prenais sa main et nous dirigeais vers la caisse.
    Si je relate cet évènement, c’est parce que quelques jours plus tard, je montrais pour la première fois mes pouvoirs magiques en faisant voler la voiture dans le salon, avant de l’envoyer sur le chapeau de la voisine – chapeau qui, je l’avoue, ne m’avais jamais réellement plu.

    Mis à part quelques chagrins, mon enfance s’est donc passée dans un bonheur des plus complets. Mes parents, nommés Azalea et Erik, étaient les meilleurs parents du monde. Je suis heureuse d’avoir été leur fille. Ils m’ont donné tout ce que je pouvais rêver : une famille heureuse et soudée, de l’attention, une bonne éducation et, plus important que quoi que ce soit d’autre, ils ne m’ont jamais ignorée sous prétexte que j’étais une enfant. J’ai toujours eu le droit d’exprimer mon avis. Ce n’est pas pour dire que mes décisions étaient suivies à la lettre, non ; je n’ai pas été gâtée à ce point-là. Simplement, je pouvais argumenter et dire ce que je pensais. De ce fait, je n’ai jamais eu de problèmes à m’exprimer, aussi bien avec des gens de mon âge que d’autres plus âgés.
    C’est donc ainsi que s’est déroulé le premier chapitre de ma vie, dans notre jolie maison à Oak’s Hollow avec son jardin où je jouais au Quidditch avec les deux hommes de ma famille, et la petite école primaire où j’ai fait la connaissance de Clairen, ma meilleure amie depuis ce temps-là.
    Puis est venu l’enseignement secondaire. A cette époque, Oak’s Hollow avait sa propre école, nommée Acorn High School – aujourd’hui fermée pour cause de faillite. Il n’y avait pas de maisons, donc pas de rivalités. Moldus et sorciers se côtoyaient sans grands problèmes, comme il avait autrefois été rêvé. J’aimais beaucoup cette école. J’avais été choisie en tant que présidente du conseil des élèves, chose qui laissait sans doute deviner mes plans de carrière, et j’avais tout ce dont une adolescente en pleine épanouissement pouvait rêver : bonnes notes, prétendants, amies fidèles, famille unie… On se demanderait presque pourquoi j’ai commencé ma descente aux enfers.

    Mais vous, qu’auriez-vous fait, si l’on vous apprenait que votre vie ne vous appartenait pas ?

    Je n’ai aucun souvenir des mots exacts qui m’ont annoncés ma destinée. Tout ce dont je me souviens, c’est de la lettre. Cette foutue lettre, posée sur mon bureau le jour de mon quatorzième anniversaire. Lettre maudite, maudite de son timbre à l’effigie de Dumbledore jusqu’à l’écriture fine et cursive qui y inscrivait mon nom. Il a eu raison d’être anonyme, ce mystérieux locuteur, parce qu’une fois que j’ai eu lu et relu cette lettre, j’aurais été le tuer si j’avais pu. Sur le coup, je n’ai pas pleuré. De toute façon, les larmes n’auraient servi à rien. Qui aurais-je pu apitoyer ? Le Destin ? Le Sort ne s’arrête pas pour quelques larmes. Non, puisque la vie me voulait, j’allais lui obéir. La vie m’aurait, moi, en entier. Elle n’aurait qu’à recoller les morceaux.
    Je n’ai eu aucun problème à trouver un pub qui me vendrait de l’alcool. Les commerçants sont moins respectueux que l’on veut bien faire croire. Dix mornilles et cinq bouteilles de je-ne-sais-quoi plus tard, je me suis retrouvée à vomir mon dîner dans les plates-bandes d’une maison. Pour une première fois, j’avais fait pas mal. J’ai terminé la nuit dans un buisson, bien cachée des regards indiscrets. Ma mère me croyait bien à l’abri dans mon lit, et je n’ai pas manqué de m’y retrouver le lendemain lorsqu’elle est venue me réveiller.
    J’ai recommencé la nuit suivante. Et la suivante. Et encore celle d’après. Pendant près d’un an, j’ai continué comme ça. Adolescente modèle de jour, alcoolique de nuit. Ma peau est devenue pale, maladive ; mes cheveux blonds se sont ternis, et mes yeux brillants ont perdus de leur éclat. J’ai perdu énormément de poids, même si je mangeais normalement. Pourtant, je continuais à sourire, à rire, à faire comme si de rien n’était. Comme si ma vie n’avait pas perdu de son sens, comme si j’étais autre chose qu’une coquille vide. Un pâle fantôme qui imitait les mimiques de son entourage, telle un miroir. Voilà ce que j’étais devenue, dans le fond : un reflet, un reflet qu’un simple mouvement pourrait faire disparaître.
    Aujourd’hui, quand je me remémore cette partie de ma vie, je m’aperçois qu’au fond, tout mon entourage savait. Ma mère, mon père, David – tous étaient au courant, non seulement de ce que je faisais mais pourquoi. Pareil pour Clairen et Jude. Je m’étais confiée à la première, parce qu’elle avait toujours été et sera toujours ma confidente. Nos esprits sont liés comme ceux des jumeaux. Quand au deuxième, je me demande parfois s’il ne serait pas Legillimens – ou alors c’est que Clairen lui avait tout raconté. Dans tout les cas, ils ont tous été la pour moi. Je pense qu’ils savaient que je me reprendrais de moi-même, et que tenter de me secourir n’aurait fait que renforcer ma détermination à m’enfoncer.
    Toujours est-il qu’un matin de ma seizième année, je me suis réveillée avec la soudaine réalisation que je voulais ce Destin qu’on m’avait donné. Je le voulais de tout mon cœur, parce qu’au fond, j’étais née pour ça. Tout correspondait à ce que j’étais, il n’y avait pas plus simple. Et, au fond, je n’aurais donné ce travail à personne d’autre.

    J’ai donc arrêtée mes sorties nocturnes, non sans soulagement : l’alcool ne me plaisait pas. Je ne bois pratiquement jamais – seulement lorsque l’occasion le demande. Et sentir son ventre se soulever n’est pas la sensation la plus agréable du monde. J’ai également arrêté de fumer, mais cela s’est avéré difficile. Il m’arrive parfois de porter une cigarette à mes lèvres lorsque je suis énervée. Mais je ne l’allume jamais. Fumer tue, ne l’oublions pas. Et je dois rester en vie aussi longtemps que cet Elu demeurera caché.
    J’ai passé mes examens avec brio, et j’ai même eu l’autorisation de devenir Animagus – une belle louve grise et blanche, voilà ma deuxième apparence. Cet animal me va bien, nous avons la même personnalité.
    Quand au travail, je suis devenue la plus jeune membre du Conseil de Merlin. Mon frère et moi nous y travaillons tout les deux – Lewis et Lewis. Nous nous chamaillons en public et nous adorons en privé. C’est ainsi que marche notre relation.

    Je vous quitterais sur une note confidentielle : la politique n’est pas ma seule occupation. Non ? Non.
    Je suis à la tête de l’Ordre de Viviane, l’organisation qui a succédé l’Ordre du Phénix. Et mon prochain objectif est Poudlard…
    Vous voilà prévenu.
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